La congruence peut être défi nie comme «l’état d’être» du praticien du counseling quand ses interventions au cours de l’entretien sont en accord avec les émotions et les réflexions suscitées en lui par le client.
Elle suppose de la part du counselor une disponibilité à ses émotions intérieures et une acceptation de ces dernières. En effet, Rogers développe l’hypothèse que «le changement de la personne se trouve facilité lorsque le thérapeute est ce qu’il est», lorsque ses rapports avec son client sont authentiques, sans masque ni façade, exprimant ouvertement les sentiments et attitudes qui l’envahissent de l’intérieur à ce moment-là.
La congruence du thérapeute va en quelque sorte autoriser celle du client.
Par ailleurs, le praticien offre ainsi un miroir des possibles effets que peuvent provoquer l’attitude et le comportement du client dans une relation interpersonnelle où l’intégrité et le professionnalisme du counselor donnent une garantie que ce dernier n’y joue pas ses propres enjeux névrotiques.
Cela favorise souvent en retour la possibilité pour le client d’entrer en contact avec ses propres sentiments.
Cette fiche a été rédigée à partir d’extraits de l’ouvrage suivant : C. Tourette-Turgis (1992). Guide de prévention – Comment conduire des actions en éducation pour la santé sur l’infection par le V.I.H. auprès des jeunes en milieu scolaire. Ed. Comment Dire / AFLS (page 72)
Dernière mise à jour : février 2025
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